J’ai débuté la photographie quand celle-ci n’était encore qu’argentique, exigeante et rigoureuse alors dans l’exposition du film, et demandant de longues heures penchée sur des agrandisseurs sous une lumière rouge inactinique. Etudiant je découvrais la prise de vue autant avec des films 135, que le moyen format et ses films 120, ou la chambre et le 4x5 inch; je pratiquais solarisation et autres traitements croisés et découvrais Photoshop (version 4 alors). Tandis que je poursuivais mes études la photographie devenait de plus en plus numérique, ce qui ne manquait pas de m’enthousiasmer par les nouveaux horizons qu’elle ouvrait, j’explorais allègrement genres et techniques; engouement qui ne m’a point quitté depuis et qui, petit à petit, à peint de lumière ce qui, peu à peu, constitue mon parcours.